L’obligation de rectification des faits erronés s’inscrit dans une optique de recherche et de respect de la vérité. Elle contribue à garantir la crédibilité des médias d’information et renforce la relation de confiance avec le public. Cette recommandation est principalement basée sur l’analyse de la jurisprudence du CDJ mais s’inspire également de la jurisprudence du Raad voor de Journalistiek et des conseils de presse étrangers. Elle est divisée en deux parties : la première pose les principes généraux en la matière ; la seconde apporte des précisions sur l’information en ligne et déclinée sur d’autres supports numériques (dont les réseaux sociaux). Au nombre des principes mis en avant dans la recommandation, on peut retenir que tous les médias sont concernés par la rectification, que celle-ci nécessite la reconnaissance d’un fait erroné, qu’elle s’opère spontanément, qu’elle doit être rapide, explicite, visible…