Communiqué de presse

En février, deux plaintes fondées et une non fondée au CDJ

En février 2013, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a adopté trois avis sur plaintes. Toutes visaient des éditions locales du groupe SudPresse. Deux d’entre elles ont été déclarées fondées : La Meuse Namur a rendu identifiables des victimes mineures d’un condamné pour pédophilie et Nord Eclair a trompé son lectorat à propos de sources d’information. Par contre, le CDJ n’a pas constaté de manquement à la déontologie dans un article de La Capitale objet d’une plainte de l’avocat anversois Vic Van Aelst.

La première plainte déclarée fondée (12-39) visait une enquête publiée dans Nord Eclair peu avant les élections communales. Il y était question d’accusations de pressions exercées par le Premier échevin Delannois sur des employés communaux en vue de contribuer à sa campagne électorale de 2012. Le CDJ a estimé que le quotidien a manqué à la déontologie en donnant au public l’impression d’une pluralité de sources rendant l’accusation crédible alors qu’il n’y en avait qu’une.

Le CDJ a par contre considéré comme non fondée une plainte (12-48) déposée par l’avocat anversois Vic Van Aelst contre le quotidien bruxellois La Capitale. Une journaliste avait enquêté sur un immeuble insalubre et avait découvert que le plaignant en était le propriétaire. L’article a été publié la veille des élections communales auxquelles le plaignant était candidat. La plainte portait sur de multiples griefs : parti-pris, atteinte à la vie privée, absence de droit de réplique, non respect d’une « interdiction de publier » que le plaignant voulait imposer… Le Conseil n’a relevé aucune faute déontologique dans l’article, qui était équilibré.

Le troisième dossier (13-02) s’est révélé assez simple. La Meuse Namur avait publié le nom d’une personne condamnée pour pédophilie et avait rendu deux de ses victimes identifiables. Il y avait donc à la fois une atteinte à la vie privée et un manque de responsabilité sociale de la part du journaliste. Le journal avait reconnu son erreur.

Par ailleurs, plusieurs solutions amiables entre des personnes et des médias ont été obtenues en février par le CDJ. Neuf dossiers de plaintes sont actuellement en cours de traitement.

Plainte 12-39

Plainte 12-48

Plainte 13-02

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