Sollicité par un média sur la question, le CDJ a adopté un avis relatif à l’application du droit de réplique, qui devient un instrument de censure préalable dans le chef de certaines personnes sollicitées par les médias. L’avis rappelle les principes de base liés à la mise en œuvre de l’art. 22 du Code de déontologie ; souligne qu’il doit être appliqué chaque fois que nécessaire, en dépit de son instrumentalisation possible aux fins d’interdiction de publication ou de diffusion ; précise comment les médias tiers qui viendraient à rapporter l’information qui fait l’objet de la censure peuvent en être exonérés.