Communiqué de presse

En février au CDJ, Deux plaintes fondées, une troisième non fondée

En février 2015, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a rendu son avis final dans trois dossiers de plainte. Il a constaté des fautes déontologiques dans deux d’entre eux. L’une concernait l’hebdomadaire M. Belgique et un dossier de septembre 2014 intitulé Musulmans indignez-vous !. L’autre visait La Meuse Liège pour une reprise d’infos publiées par un autre média sans citer la source.

La première plainte déclarée fondée (14-40 F. Benyekhlef c. C. Vanhecke, P. Brewaeys et M. Belgique) visait un ensemble d’articles publiés le 19 septembre 2014 sous le titre Musulmans, indignez-vous ! Elle mettait en cause le choix des illustrations, des raccourcis dans un article et des généralisations stigmatisantes à l’égard des musulmans belges. Les deux premiers reproches ne sont pas fondés. Les deux journalistes ont respecté la déontologie. Par contre, pour le CDJ, le sous-titre Pourquoi les musulmans belges se taisent est trompeur. S’il est exact que « des » musulmans belges se taisent, la généralisation à tous les musulmans belges est abusive et, vu l’orientation critique de ce dossier, aboutit à la stigmatisation d’une catégorie de la population.

Le CDJ a considéré comme partiellement fondée une autre plainte (14-45 F. Terlonge c. G. Wolff / La Meuse Liège et SudPresse) introduite par le rédacteur en chef d’un média en ligne, www.todayinliege.be. Ce site avait révélé le tournage d’une vidéo porno dans la gare de Liège. L’information a été reprise et développée dans l’édition liégeoise de La Meuse puis dans SudPresse sans indiquer correctement la source, contrevenant à l’art. 19 du Code de déontologie. Par contre, la publication de la photo des acteurs ne porte pas atteinte à leur vie privée.

Le CDJ a rendu un avis dans un troisième dossier de plainte (14-39 B. Collard c. A Gonçalvès / RTBF radio et en ligne), introduite par un auditeur qui contestait un billet consacré à un festival libertarien. Les reproches portaient principalement sur la partialité des informations et l’inexactitude de certaines. Sur un point précis, la journaliste a extrapolé une information que les sources ne révélaient pas mais le CDJ n’y a pas vu une raison suffisante pour déclarer la plainte fondée alors que pour le reste, le billet respectait la déontologie journalistique.

Fin février, 17 plaintes sont en cours de traitement au Conseil de déontologie journalistique.

Plainte 14-39

Plainte 14-40

Plainte 14-45

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